Nietzsche nous a déjà mis en garde contre une telle illusion : « Mozart ne trouve pas ses inspirations en entendant de la musique, mais en regardant la vie, la vie la plus mouvementée des contrées méridionales. Le "bon vieux temps" n'est plus. En Mozart, il a fait entendre son dernier chant.»
Répétition. Tout à l'heure, les invités psalmodieront comme au bon vieux temps :
"No rain ! No rain !"
Demain, je vous promets un post sur tous les matchs que je n’aurais pas regardés et sur le football d’un point de vue philosophique. En revanche ce sera no comment sur la couverture calamiteuse du journal L’Equipe de samedi. Du journalisme de caniveau et j’en connais qui, chapitre injures, feraient bien relire Haddock dans le texte !
Christine Vernay et Paul Ansellem, son mari.
Vendredi passé, dans le cadre tellurique du parc Vernon à Condrieu, juste à l’aplomb du célèbre coteau, Paul Ansellem et Christine Vernay ont organisé, avec la complicité de leurs amis partenaires de Arts de vigne un événement exceptionnel :
Et soudain, de la voûte céleste, accrochée au fil mince de sa vie, l'acrobate surgit (Anne-Lise Guironnet, parc du Vernon, quelque part dans les airs).
des ballades à boire avec concert (extraits d’opéras de Mozart interprétés par l'Ensemble parisien sous la direction de Alexis Roy), lectures de la foisonnante correspondance de Mozart par Alain Carré, spectacle pyrotechnique incendiant le coteau mythique et funambule dansant dans le ciel et sous les volets illuminés.
A la fin, même le ciel ressemblait à du Champagne.
Un spectacle magique, inoubliable !
On devient cuisinier, on naît rôtisseur : Nicolas Le Bec à pied d'œuvre.
Olivier Decelle (Château Jean Faure et Mas Amiel) et Christine Derenoncourt (domaine de l'A) en jongleuse…
Le lendemain, la fête continua, belle, plus intime, sous un temps certes maussade mais quelle ambiance sous la tente !
De gauche à droite : Guy Charneau, Paul Ansellem, François Mauss, Marie Barthelmé et Stéphane Derenoncourt.
Je vous jure qu'elles ne font pas semblant : Florence Hernandez, Anne Decelle, Marie Barthelmé et ?…
Michel Bettane en discussion avec Yves Gangloff (un autre rocker…) : magnifique Côte Rôtie 2006 Jazz à Vienne !
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à mettre sur pied cet événement ! Et bon anniversaire à Paul Ansellem, rockeur au cœur d’or !
12 Comments
Gagngloff : son 2007 était un chef d’oeuvre à Ampuis.
Grand Jacques : laisse les footeux : panem et circenses.
Cette braise me donne faim. Comment étaient les viandes de Nicolas Lebec ?
On pouvait les couper à la fourchette… et goûteuses à souhait !
Les couteaux, il faut le préciser, ne prennent plus l’avion et Mister Mauss s’est trouvé fort dépourvu, quoi qu’il dise !
Je constate que les vins de A.Mann coulent bien également sur les coteaux rhodaniens !
Et que Marie-T à dû être une bonne compagnie pour Mr Mauss…
Pour ceux qui veulent plonger leur nez, virtuellement, dans cette maison adorée par pas mal d’alsaciens au palais soigneux, je vous livre une ancienne fiche-conseil.
secretsepicure.blogspot.c…
Et quelques impressions de dégustations à la laurentg, mais en moins laurentg 😉 (donc bien moins précis)
Tout d’abord une mise en bouche en forme de modèle : Riesling 2008, Domaine Albert MANN, GC Schlossberg
Pourquoi un modèle ? mais parce que selon moi, ce vin Mann représente le visage du terroir, dans sa franchise et sa pureté, dans sa fausse simplicité et sa véritable fraîcheur. En bouche c’est droit, pur, ça évoque le citron, puis ça file vers le végétal et la salinité de fin de bouche. Bref un vin parfait pour vous étalonner sur ce Terroir…
Antoine : toute honte bue, je dois avouer que cela a été mon vin de l’évenement : son muscat sec et si bien typé ! Moi qui adore ce cépage alsacien, j’en ai été tout bichonnouné !
On va y passer sous peu chez ce Monsieur et cette Madame répondant au même prénom que ma charmante épouse 🙂
Fantastique de voir qu’en Alsace, il y a unpaquet de producteurs qui ne cherchent que l’excellence !
Le Franzele vient de me parler de l’évolution du Ste Hune 2002 : on va avoir là, dans dix ans, un pur chef d’oeuvre. Heureusement : on pourra déguster dans l’attente le 2004 et surtout les Frédéric Emile.
Bouh ! la vie est dure !
Mr Mauss, quand vous passerez chez Albert Mann, prévenez-moi, cela sera l’occasion de nous croiser »in real life ».
Et je ne peux qu’allez dans votre sens pour le muscat 2009, que je goûte et re-goûte depuis sa sortie.
Dont la dernière fois à l’apéro de vendredi soir, au Chambard des Nasti, suivit pour le repas d’un Pinot Gris GC Furstentum 2004, toujours de la même maison, dont le corps est une vue de l’Equilibre (entrée ronde, poursuite tendre, fin fraîche et longue), tout cela avec un "Baeckaoefa au foie gras et lard paysan" (soon as possible sur mon blog).
Effectivement, la vie est dure, le tout est de s’en rendre compte…et d’apprécier.
Dedjieu le Paul en costard, il est beau, mais il est beau, aïe aïe aïe !
🙂
Côte Rôtie Blonde du Seigneur 2007 du domaine Vernay ce midi, au CAVE.
Splendidement fin et parfumé, un régal. Et bien élevé.
On ne parle pas assez du niveau des Côte-Rôties produites ici…
Nicolas,
Récemment adoré Maison Rouge 2004, nickel (pas de bois), parfumé.
Dans le groupe, bcp ont pensé "Jamet".
Ben mince alors!moi qui suis fan de Mozart,de Georges Vernay,maintenant Christine et de Nicolas Le Bec,j’aurais pas fais tache dans le paysage,non,j’aurais pas fais tache !!
Antoine Mantzer écrit : "Tout d’abord une mise en bouche en forme de modèle : Riesling 2008, Domaine Albert MANN, GC Schlossberg
Pourquoi un modèle ? mais parce que selon moi, ce vin Mann représente le visage du terroir, dans sa franchise et sa pureté, dans sa fausse simplicité et sa véritable fraîcheur. En bouche c’est droit, pur, ça évoque le citron, puis ça file vers le végétal et la salinité de fin de bouche. Bref un vin parfait pour vous étalonner sur ce Terroir…"
NOUS CONFIRMONS…, histoire d’une belle rencontre avec Jacky Barthelmé:
rivedroite.canalblog.com/…
Ton tour viendra, Pascal, ton tour viendra mais Mozart ne sera peut-être plus là, remplacé, qui sait ? par les Young Gods….