« On m’avait dit à Noyers : »Pour aller à Auxerre, prenez par Chablis. La route est un peu plus longue, mais en meilleur état. Quand vous aurez franchi la porte, quand vous serez en France, prenez à droite. »
Plus tard, après avoir croisé deux centrales nucléaires, flanquées de leur panache vaporeux, le doute métaphysique s’empare de vous. Avec tous ces gens qui parlent sans cesse de la sortie du nucléaire, va-t-on entrer enfin en France ?
« La route nationale 7 est sans aucun doute la plus connue des routes qui traversent la commune. On trouve aussi les routes départementales 26, 44 et 152 qui arrivent toutes au bourg. La route départementale 12 traverse la commune à l'est sur un axe nord-sud. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 qui passe d'ailleurs sur la commune bien qu'il n'y ait aucune sortie sur place. «
Vous êtes arrivé dans le Vaucluse. Il fait caniculaire. C’est ici que votre voyage se termine. Dans cette cour ombragée par les marronniers et une cèdre du Liban.
4 Comments
Belle liste, mais on n’y voit pas "mon" 2002 ! L’année qui m’a fait écrire que là, le bon dieu avait fait une erreur : c’était un terroir à mettre en côte de nuits !
Qu’est ce donc cela ?
Un peu chers les prix … (mais relative belle affaire sur le 1995, encore trop jeune toutefois).
Des bouteilles sur table … sans étiquette … pourquoi pas (un beau Fonsalette syrah).
François, le 2002 a été "éclusé" sur toutes les bonnes tables (souviens-toi de Quintessence à Tokyo) et tant pis pour ceux qui n’ont jamais compris ce vin !
Il doit en rester 6 au Meurice : va falloir faire un casse …
Et le sémillant propriétaire, chez qui j’ai été comme à Canossa, m’a fait comprendre, que ce millésime que je voulais par dessus tout – il en a encore, le bougre ! – et bien, j’étais encore loin de l’odeur en sainteté qu’il faut avoir pour un mériter ne serait-ce qu’une quille !
Il y a des vignerons, j’vous jure !