Selon une étude de l’Ospedale Santa Maria de Florence, réalisée auprès de 789 Italiennes de 18 à 50 ans, la consommation d'un à deux verres de vin rouge par jour accroît le désir sexuel féminin. Il ne s'agit pas seulement d'un effet de désinhibition: le vin rouge a un effet direct sur l’activité sexuelle. En clair, les femmes qui boivent un à deux verres de vin rouge par jour sont plus actives sexuellement que celles qui s'abstiennent.
Tenez, une idée, un peu délurée, pour un de ces soirs, un petit dîner en tête à tête, pas compliqué, direct : Carré de porc ibérique Pata negra (dispendieux, certes, mais dieu que c’est grand !), caramel d’épices, vadouvan et pistaches d’Iran ; une polenta comme au Piémont.
De quoi emballer toutes les ocytocines de la terre ! Et sur ce plat, pour faire contraste avec l’opulence de la chair, un Langhe 2006 de Sottimano.
La suite à bientôt !
56 Comments
Définition de ocytocine, nom féminin
◆
Hormone sécrétée par le lobe postérieur de l’hypophyse, stimulant la contraction de l’utérus pendant l’accouchement.
Tu m’en diras tant !
Sacré gamin, va !
Oui, mais on l’appelle aussi l’hormone de l’amour ou du bonheur. Le sentiment de confiance, de plénitude, de joie, d’amour se traduit, paraît-il, par une augmentation du taux d’ocytocine ! CQFD
http://www.psychologies.com/arti...
Trois ans … puis une bonne cave … 🙂
Cynique ou réaliste Lucy Vincent ? Heureusement, dit-elle, il reste les ocytocines. Qu’est-ce qu’on ferait sans "elles" ?
Lucy Vincent reste modérée, rappelant l’importance de facteurs complexes …
Lacan a donné une formidable double anti-définition de l’amour, assez réaliste, je crois.
Malheureusement, l’écologie relationnelle et le développement personnel ne sont pas enseignés dnas les écoles.
Ah ! ça y est, le "vrai" Laurent se réveille ! du moins celui que je connais, le "off"…
😉
Nicolas,
C’est quand est-ce que tu viens boire un coup sur Toulouse ? 🙂
PS : ma dernière phrase peut paraître lamentablement dogmatique …
Au fait, Nicolas,
Je trouve Lucy Vincent pleine de lucidité … qui comme chacun sait … 🙂
Boire un coup et puis fourchetter chez Michel Sarran ou alors a Colomier chez Yannick Delpech!
Pascal,
Jamais été très tenté par l’Ampytrion …
Fait un beau repas chez Sarran :
Le menu :
– La soupe tiède de foie gras à l’huître Belon : une préparation prodigieuse
– Les langoustines royales croustillantes, consommé à l’eau de rose
– Le Turbot, jus mousseux au combawa, légumes de printemps et wasabi
– L’agneau Allaiton de l’Aveyron à la fleur d’oranger, jeune courgette farcie à l’olive de Lucques, Kebab et thé vert
– Les fromages de chez Xavier
– Sablé amandes au confit de rhubarbe et fraises, jus mousseux au thym et chantilly au sucre Muscovado
– L’émulsion de haricots Tarbais au vieux rhum et marrons glacés glacés
Droit de bouchon indécent !
Prochain repas au convivium :
http://www.ladepeche.fr/article/...
Laurent,la vache Sarran ne se renouvelle pas,langoustines à l’eau de rose et le dessert haricots tarbais déjà gouté il y a plus de 2 ans!Belle adresse quand meme et en plus un super sommelier.Faut aller à l’Amphitryon ,d’abord à Lorient puis à Colommier!Conseil d’amateur éclairé.
Bien noté, c’est vous l’expert … 🙂
Le jeune sommelier qui nous a escortés était lui très accueillant et ravi de goûter nos apports :
Champagne Dom Pérignon 1996 : 18/20+
Bel accord sur la soupe tiède de foie gras à l’huître Belon, salée, iodée, le plat le plus remarquable de ce repas de très bonne qualité.
Chablis Valmur Droin 1998 : 16,5/17
Marcel Deiss Riesling Altenberg 2001 : 16,5/20
Auxey-Duresses Domaine d’Auvenay Les Boutonniers 2000 : 17/20
Un vin de salon, spirituel, d’une tenue bluffante. Bel accord avec le turbot (jus mousseux de combawa, évoquant le côté acidulé du citron vert, la verdeur titillante de la citronnelle).
La Grande-Rue 2000 : 16,5/17
Pauillac Pichon-Baron 1996 : 17/20
Pomerol Eglise-Clinet 1986 : 14/20
Vosne-Romanée Clos des Réas Michel Gros 1996 : 16,5/20
Barsac Coutet 1989 : 18/20
Je vois qu’on ne se mouche pas du coude!Gouté l’Auxey-Duresses de Lalou Bize Leroy en compagnie de Noel Bajor et de Franck Cerutti dans les cuisines du Louis XV à Monaco!
Pascal,
Franchement, vous avez vu les canons que se sifflent nos hôtes ?! 🙂
Il ne faut pas être en reste.
http://www.invinoveritastoulouse...
Ah mais, dites-donc, Pascal Henry ! Vous revoilà en pleine forme avec les crocs dans les talons ? Merci de venir partager votre passion ici !
Foie gras et belon le mexicain réussira toujours à m’étonner!! ça existe des choses comme cela?? par contre langoustine et eau de roses: elles regrettaient pas trop l’eau de mer?? et l’allaiton: joli coup de pub de l’Aveyron mais pas trop de goût, ça vaudra jamais le pré salé ou le paulliac!
L’amphytrion à lorient… ouais………
Un oeu après la abtaile mais j’ai lu récemment que le french Kiss était en fait une subtile recherche de phéromones; au fait: merci au grand Jacques pour un conseil déjà ancien sur l’ocytocine, je viens juste de m’acheter des talons hauts mais à part ça c’est le bonheur 😉
Un peu après la bataille
Est-ce la guerre de tranchées ? Il s’agit dans ce post d’un continent mystérieux, la libido des femmes et tous ces mecs qui parlent des repas qu’ils ont alignés, de foie gras et de melon, non mais…
Un homme sur deux est une femme
Where’s the beef?
S’il était encore de ce monde, le grand Léo rappellerait qu’il était misogyne car il aimait trop les femmes. Et il n’aurait de mon point de vue pas tort.
"un continent mystérieux, la libido des femmes…" C’est fou ce que l’on se plait à entretenir l’Homme moderne dans une sorte de brouillard féminin "impénétrable", qu’il serait parait-il bien incapable "d’explorer".
Vraiment messieurs, ce que nous devons être tartes ! comme disait Gabin…
😉
Tiens, je dédie à ces dames ce morceau : http://www.deezer.com/track/9219...
(LaurentG, ne rie pas trop !)
Orélie,
A votre disposition pour aborder sereinement ce sujet fascinant …
Au passage, merci à Jacques d"héberger ces digressions … 🙂
Pascal,
Restez en ligne sur ce blog …
"Vraiment messieurs, ce que nous devons être tartes ! comme disait Gabin…"
Tiens, je pensais que c’était Tatin, qui disait ca…
Désolé, j’ai pas pu résisté 😉
Alors Yves,quelque peu circonspect par la cuisine de Jean-Paul Abadie?pas sensible à la prévenance de Véronique?et que dire de la carte des vins et de la vaisselle.Et moi qui pense que cette table est sans doute la meilleure de Bretagne.Tiens,faudra que j’y retourne et puis au Youpala à St-Brieuc chez Jean-Marie Baudic.
Pascal,
J’ai fait un beau repas chez Baudic quand il était encore aux Pesked …
Pas encore testé le Youpala (plus bistrot) et je retournerai bientôt au coquillage, dans ce lieu magnifique (j’espère y fêter l’admission de mon neveu à l’X).
Un beau repas aussi à la vieille tour, à Plérin (St-Brieuc) :
• Langoustines snackées, artichautatouille, cloche de fumée au bois de hêtre
• Mac’Adam de foie gras chaud au pain d’épices, ketchup de framboises
• Homard breton rôti, onctuosité de pommes de terre, expression végétale
• Pigeonneau rôti, quinoa, couscous déstructuré
• Abricots à la verveine, sorbet pêche, sabayon à l’amande
Comme dirait le Michelin, muscadet, VdP Marches de Bretagne … et tout le toutim !
Connaissez-vous Rochevilaine ?
Toute cette prose pour déclarer votre flamme à Roseline !! tss, tss !
Bien lestes de la fourchette ces messieurs, tss…tss !
Pascal c’était un cri d’enthousiasme d’un amateur pas trop éclairé 😉 par contre avec Véronique Abadie ce n’est pas simple mais bon c’est une longue histoire.
Orélie,
Votre avis sur l’absence généralisée des femmes sur les forums de vins ?
Quel séducteur le Mexicain, et ceci et cela et patati
😉
http://www.youtube.com/watch?v=9...
Bonsoir les passionés…. je veins de prendre connaissance de l’article sur ce fameux "bienfait" du vin… Et pour ma part je trouve ce constat très encourageant! L’essentiel n’est il pas d’allier les plaisirs !?
Ca sent furieusement l’hédonisme ici…
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale." – Nicolas de Chamfort (1741 – 1794)
Oui je connais le domaine de Rochevilaine mais n’ai pas eu l’occasion de le visiter.Nicolas Adam à Plérin fut une bonne adresse mais furieusement mal assis!cela gache tout de mème un peu le plaisir.De Toulouse à Astaffort et Moirax il ne doit pas y avoir tant de kilomètres à parcourir et honorer tant l’Auberge du Prieuré qu’une Auberge en Gascogne.2 tables incontournables,à visiter de toute urgence!
Pascal,
Je suis allé manger 2 fois chez Biasiolo (superbe) et une fois chez Tourcel.
Pour Tourcel/Moirax, j’avais commis ceci :
* Crème de langoustines et piquillos
Bel ensemble crémeux et goûteux, servi tiède dans une éprouvette, en amuse-bouche salivant
* Chaud/froid de langoustines en capuccino de fenouil
Ecorce d’orange, anis
Superbe cuisson des crustacés pour un plat anisé sensuel et savoureux
* Rouleau de thon croustillant, condiment framboises poivrons, tapioca à la coriandre, wasabi
Tableau japonisant, le trio de couleurs (vert, blanc, rouge) rappelant pour autant le drapeau italien
Thon un poil trop cuit (surtout si on se réfère à la version sashimi de ce poisson)
Trop d’ingrédients peut-être dans cette dînette cosmopolite, pour un patchwork ludique et visuellement réussi, très « fusion », mais trop en juxtaposition et sans réelles assonances gustatives (framboise trop accentuée, par exemple)
* Tartare de canard, glacé de crabe, pâte d’avocat au lait de coco
Citron vert et coriandre dans la pâte d’avocat (guacamole)
gingembre, tabasco vert relevant bien le tartare
Une belle préparation, « world food », un peu tex-mex, amusante, rafraîchissante
* Aubergine au thé fumé
Coriandre, poivron
Goût du thé fumé (lapsang souchong ou tari souchong ?) malheureusement absent
Aubergine sans réel intérêt gustatif
Belle évocation du miso : expression subtile grillé/fumé, qui me rappelle les fins bouillons servis au petit-déjeuner (avec du maquereau fumé) dans les modestes ryokans de Kyoto
Coriandre trop répétitive (c’est le troisième plat qui en contient), semblant qui plus est masquer le goût pour le coup trop neutre du thé fumé
* Tarte fine aux cèpes, lard gras italien, crème de persil simple
Crème de cantal parfaitement dosée, qui apporte une touche originale parfaitement calibrée
Un plat de terroir très savoureux, de saison, classiquement cohérent
Bel accord sylvestre avec le registre tertiaire du Léoville-Barton 1990
* Pigeonneau cuit à basse température, polenta de riz gluant à la Thaï au lait de coco, moût de raisin au cacao
Poivron rouge grillé
Cuisson du pigeon irréprochable
Beau plat qui condamne à se lécher les doigts
* Figue rôtie dans son jus, faisselle comme du tofu, craquant aux épices
Tuile anisée de belle finesse
Faisselle à la citronnelle et au citron vert
Un dessert léger, agréable
Colonnata ?
Un bel ensemble, malgré des préparations parfois un peu brouillonnes (thon), manquant d’épure (aubergine mutique), mélangeant trop d’ingrédients. Il manque peut-être une ligne réellement directrice.
Une belle adresse, un accueil très sympathique en terrasse (extérieur jour).
Les clins d’oeil d’une cuisine pérégrine (Japon, Amérique centrale, Asie du Sud-Est) restant pour autant ancrée dans son terroir pour un repas très agréable, qui a réuni dans une ambiance attentive et souriante des amis oenophiles invétérés.
Le service est simple, décontracté mais attentionné, et c’est très bien comme cela (ce n’est pas ici que l’on vous imposera une cravate dans le vestibule, fort heureusement). Le restaurant, comme celui de Fabrice Biasiolo visité au printemps 2007, est une adresse jeune cuisine/omnivore, (ré)inventive, dynamique, parfois tâtonnante ; nous gérons le service des bouteilles que nous avons amenées contre un droit de bouchon de 8 euros/bouteille (et tout est mis à notre disposition pour un service impeccable du vin, en parfaite et efficace autonomie).
La fin du repas est l’occasion pour Benjamin Tourcel de nous offrir un improbable rhum guatémaltèque (Rhum du Guatemala Zacapa Centenario de 23 ans d’âge), fort intéressant, dont le nez rappelle un cognac et la finale pèche par trop de sucre.
Contrairement au repas (au demeurant de haut vol) chez Sarran (** – Toulouse), avec son droit de bouchon indécent, j’ai senti ici un réel intérêt pour les gastronomes oenophiles.
Caroline,
Je me joins à François pour louer votre bon sens ! 🙂
Je préfère moi aussi une belle bouteille avec une jolie femme qu’un verre d’eau avec le professeur Got !
Bravo Caro ! Il était temps que vous interveniez. Je me sentais seule. Tous ces mecs qui parlent de leur désir. Et nous, là au milieu ?
Laurent,est-ce qu’au joli mois de mai 2008 vous ne vous trouviez-pas à Roanne chez Michel Troigros?J’étais à l’époque accompagné d’un fou de tables comme moi et nous buvions un Corton Charlemagne de chez Coche-Dury suivi d’un Richebourg de la DRC.
Pascal,
Non …
Je reviens juste de Bourgogne où j’ai bu pas mal de très belles bouteilles, dont en Corton-Charlemagne 2006, Bonneau du Martray et Coche-Dury …
Très beaux vins chez de Montille, Dujac, également.
Partager de bonnes choses avec un bel homme pour nous et une belle femme pour vous en compagnie d’un cru qui "fait vibrer" tous les sens, c’est la vie d’adulte !! Qu’on a de la chance d’être Grand !
C’est la vraie vie, Caroline ! Car, après tout, la question de l’amour n’est-elle pas "celle de l’hospitalité inconditionnelle" (Anne Dufourmantelle) et partager, du vin, des idées, des sensations, des pans de vie, a trait à cette hospitalité-là.
Pour ma part, partager de bonnes choses en compagnie d’un Homme, même s’il n’est pas beau, c’est "la vraie vie" !
Donzelle,
J’allais faire cette petite remarque à Caroline …
Cela dit, la beauté, le charme (global) opèrent aussi !
"On est heureux quand on abandonne l’inquiétude du bonheur" – Paul maeterlinck
3l’amour: l’infini à la portée des caniches……3 sacré docteur Destouches
"La fidélité, c’est bon pour les chiens" – Philippe Sollers
Ce Jacques PERRIN là, va finir lui aussi par m’épater : quelle jolie et juste vision de l’amour il a… (exactement la même que la mienne)…
Pourquoi "ce" Jacques Perrin là, Donzelle ? Il y en aurait-il plusieurs ?
Non Juia. Il n’y en a qu’UN… le SEUL, l’UNIQUE, le VERITABLE… est ici,tout en pensées.
Cordialement.
Quel succès !
Soyez patient(e)s, Jacques va être peut être un peu loin du blog quelques jours, mais il revient "tout bientôt", comme on dit ICI.
D’ici là mesdemoiselles/dames, tenez vous fort !
😉
Tant mieux,
Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que Marie (Ahm), dont je suis un fervent admirateur, qui ait le droit à de telles louanges ! 🙂
Sage HERBIN,
On va essayer de se retenir, mais c’est pas gagné !
Vous pouvez m’appeler Nicolas…
Par compte, entre temps Jacques est rentré, vous avez un avion de retard Donzelle…
(deux fois que vous me qualifiez de "sage", attention le comique de répétition vous guette !)
😉
Nicolas,
Il y a bien longtemps que le ridicule ne me tue plus… (il s’est lassé).