De retour en Suisse, après avoir épousé une Japonaise, Pieter a ouvert un magasin de traiteur à l’enseigne de Lunch Privé, en plein cœur du vignoble de la Côte vaudoise. Tout près de chez nous, à Luins…
Le myoga, une révélation !
Nous avons eu le plaisir de l’accueillir pour une soirée consacrée aux sushis. Il est arrivé avec ses yanagibas affûtés comme des rasoirs, sa verve et ses produits (la plupart en provenance directe du marché de Tokyo) : bonite séchée de 10 ans d’âge, racine de wasabi, wakame (ou fougère de mer), nori, myoga, poivre de yuzu, kombu, miso et thon rouge. Seul le riz (japonais) provenait d’Italie. Ce dernier est la base des différentes variétés de sushis que Peter Plaetinck a réalisés.
La main au maki sushi.
Réalisation d'un maki sushi : la couche de riz doit être la plus mince possible et doit s'arrêter à 2 cm du bord supérieur.
Une des assiettes de makis sushis réalisée par une participante…
Un potage miso d'anthologie !
la racine de wasabi (le vrai !)
A leur tour, les participants ont touillé le riz pour confectionner makis, nigiris ou chirasi dont la dégustation fut ponctuée par des accords lumineux avec les vins choisis et le saké. L’occasion de rappeler ici qu’un grand vin blanc ou un grand champagne font merveille sur les sushis. Tout comme un saké. Nous avons déjà parlé ici et ici de celui choisi hier soir, le Junmai Daiginjo produit par Masumi dans la région de Naganô. Tout simplement grand ! De quoi donner des ailes au silence et imaginer une suite à cette superbe soirée !
Un article sur les maîtres des sushis à Tokyo.
Quelques sources, en France et en Suisse, pour trouver des produits japonais.
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