Sommes-nous devant le vin que nous dégustons comme le peintre devant la toile ou l’écrivain devant la page blanche ?
De ce paysage qui prend naissance, là, sous notre regard, des forces qui le traversent, de l’énigme même de la vision, que traduirais-je, si j’étais peintre ? Pourrais-je un jour accéder à la compréhension des couleurs, ces fausses évidences ; capter la façon dont nous les réinventons en permanence, sans le savoir ?
Parce que ces vins, de toute évidence, je les aurais désirés d’exception, uniques. Avec l’aide de quelques médiateurs bien sûr.
