Que nenni. J’étais, je crois, avec mon futur éditeur. Lequel, juste avant l’arrivée triomphale d'un trilogie de crèmes brûlées et d’une barbe à papa Malabar gentiment régressive, me sortit mon premier contrat d’auteur. A succès ?

Dégustation en semi-aveugle : à votre avis, qu'est-ce que c'est ? Je le dis tout de suite : c'était très bon !
Réponse à la rentrée littéraire, en septembre prochain. Avec un livre de 250 pages que vous jugerez sur pièce, chères lectrices, chers lecteurs.
Le titre ? Encore dans les starting block… Toujours le plus difficile le titre. Le reste, à la limite, c’est billevesées et compagnie. Mais le titre, ah le titre…

Ces petits filets de perches de Paudex, un régal !
Si vous avez des lumières… Je vous donne un indice, un début de thématique, quelques personnages qui viennent hanter ces pages, sur fond de montagne : Jim Morrison, Grace Slick, Arthur Rimbaud, Gilles Deleuze, le physicien Schrödinger et son chat immortel, un grand vigneron bourguignon, Robert Walser et sa dernière errance. Que diriez-vous de Opera rock ou de Danse au-dessus de l’abîme ?
Bon, je file à Bordeaux déguster les Primeurs 2008 ! Mais n'oubliez pas qu'ici, à Cully, aura bientôt lieu un superbe festival avec des musiciens que j'adore, notamment Sophie Hunger, Brad Melhdau ou Joe Lovano.
L'adresse Café Restaurant La Gare, Place de la Gare 2, Cully
Téléphone: 021/799.21.24- Fax: 021/799.21.04
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Ah les crèmes brûlées de Veyrat …
Bonnes dégustations à La Dauphine.
Opera Rock est très banal, non ?
Difficle d’imaginer un titre sans avoir lu le tapuscrit.
Un ouvrage trans, en tout cas … éclectiquement hédoniste.
Plaisirs transverses ?
Mozzarella di Buffala, virginale ?
"il existe de plus ou moins bons titres: A la recherche du temps perdu est assez banal et pourrait convenir à des mémoires de duchesses. Mon coeur au alenti, du romancier populaire Maurice Debrovka set bien meilleur. Dbrovka a beaucoup de bons titres: Flammes de velours, Sérénade au bourreau, La pavane des poisons. On pourrait même dire qu’il est auteur de titres. Dès qu’il passe au contenu, en effet grands dieux, n’en parlons plus.. En revanche, le contenu de La recherche du temps perdu est si bon qu’il contamine le titre et le rend bon. Nous ne le voyons plus, tout occupés du contenu……. Proust avait songé à "Les intermittences du coeur" etc etc "
Charles Dantzig
Et en désespoir de cause , si vous ni parlez ni de grosse caisse ni de clairon , y a un titre "Sans Tambour ni trompette"
Qui sait si pendant nos sessions du CRD il ne va pas y avoir quelques fulgurances appropriées ?
Des titres intéressants cachant du vide :
L’ultime secret (Werber)
Et si c’était vrai (Lévy)
L’élégance du hérisson (Gavlada … euh, non, pardon, Muriel Barbéry, barbante aussi dans "une gourmandise)
Métaphysique des tubes (Nothomb)
Kafka sur le rivage (Murakami)
Alignés en tête de gondole à la FNAC.
Bref …
En revanche, j’adore la congruence dans
bonjour tristesse, relu avec bonheur récemment, au titre oxymorique !
Et un barrage contre la pacifique, le seul livre de Duras que j’aime, véritable fiasco cinématographique en revanche.
Oeuf meurette revisité
François, je me méfie des fulgurences primeur(e)s.
Armand c’est 2005 ça porte au génie, non?
Ah ces commentaires un régal…Ah ces fulgurances obscures, un bonheur, réitéré encore et encore.
Je ne m’en lasse pas. Merci.
Pierres & Vacances http://www.place-des-arts.com/fr...
"Jim Morrison, Grace Slick, Arthur Rimbaud, Gilles Deleuze, le physicien Schrödinger et son chat immortel, un grand vigneron bourguignon, Robert Walser et sa dernière errance…"
Tout ça me fait bien penser à quelqu’un, mais à qui ?!
Le coup du contrat sorti au resto, ça me rappelle aussi quelque chose, mais quoi ?!
😉
Nicolas,
Si j’analyse tes deux phrases et tes interrogations, pour toi, ça donne:
Rencontre de JP!!!
Mais pour le titre il faudrait mettre un s à rencontres.
Banal comme titre, mais la porte reste ouverte…
Laurent, Barbery un peu légère je veux bien (plaisant tout de même, le livre d’un soir) mais Murakami vide, je m’inscrit en faux !
Vous déraillez là … c’est pourtant parfois (souvent) fulgurant !
Jacques, on y réfléchit, on y réfléchit … Et on a hâte.
En tout cas ce livre est attendu par bon nombre de vos lecteurs’anonymes….je m’en régale d’avance….
Pour le titre un "discret"
"La connaissance des Sommets" à la vue lointaine de vos passions et comme petit clin d’oeil post’michaudien pourrait être éclairant non ??
Bonne continuation et vive les Hauteurs.
Puisqu’on mélange les genres avec allégresse : 1) le plat en semi-aveugle c’est "Salade de dents de lion classique, oeuf poché, lardons et croûtons."
2) les titres. Merci pour votre feed-back sur les deux premiers. Il y en a d’autres : Dits du gisant et Théorème du vide, par exemple.
3) le coup du contrat au restaurant. Oui, moi aussi ça me rappelle quelque chose mais, franchement, je n’avais pas fait le rapprochement. Au fond, c’est ça, un déjeuner d’affaire…
Un titre….
Un rapport avec l’équilibre… en montagne…. en mer…. équilibre des sens.
C’est comme cela que je le (vous) voie.
Equilibre et subtilité.